Philosophie d'intervention
La philosophie d’intervention repose sur des valeurs morales d’égalité et de responsabilité.
- L’égalité favorise les rapports les plus égalitaires possibles entre les individus, incluant l’intervenant(e), le personnel et le participant, qui se caractérisent par un partage de toute information ou connaissance pertinente.
- La responsabilité signifie que chaque individu assume les conséquences de ses comportements et que chacun possède les compétences personnelles pour traiter les informations reçues et effectuer ses choix.
L’intervention est inspirée des valeurs morales humanistes valorisant l’émergence d’une identité humaine propre à soi par le respect de soi et des autres, l’authenticité, l’affirmation de son identité propre et la valorisation personnelle.
- Les rencontres de groupe brisent l’isolement social masculin et proposent l’apprentissage de nouveaux comportements et attitudes par la réévaluation de ses rôles, la modification des attitudes de contrôle ou de lutte. Elles visent le développement de liens de collaboration et la consolidation d’une fierté axée sur la responsabilité de son engagement personnel et du changement social.
L’intervention questionne les valeurs sociales et culturelles liées à la socialisation masculine qui impose une identité stéréotypée qui normalise des comportements, des malaises et des contraintes. De plus, ces attitudes apprises maintiennent et poursuivent cette socialisation.
L’intervention doit s’inscrire en respect des valeurs et normes sociales suivantes :
- Se situer dans un lien de partenariat, d’échange d’informations et de complémentarité par rapport aux autres ressources.
- Respecter une vision féministe de la violence et des rapports hommes-femmes, tout en évitant de proposer un rôle masculin spécifique.
- Avoir une perspective préventive au-delà des interventions individualisées.
- Se situer dans une vision plus large de changement social et culturel, elle doit viser à réduire les rapports de domination.
(La philosophie d’intervention est adoptée en février 1996.)